Planning > Contributions par auteur > Benoît Braïda

Un modèle Valence Bond de l'hypervalence
Braïda Benoît  1@  
1 : Laboratoire de chimie théorique  (LCT)  -  Site web
CNRS : UMR7616, Université Pierre et Marie Curie (UPMC) - Paris VI, Université Pierre et Marie Curie [UPMC] - Paris VI
Tour 12-13, 4ème étage, 4 place Jussieu, Case Courrier 137, 75252 PARIS -  France

Une molécule est appelée hypervalente lorsque, dans une description à l'aide d'une unique structure de Lewis, l'un de ses atomes est apparemment impliqué dans un nombre de liaison supérieur à ce que sa valence autorise. Plusieurs modèles qualitatifs ou semi-quantitatifs ont été proposés pour rationaliser l'existence de tels systèmes, dont le modèle de Rundle-Pimmentel, de type Orbitales Moléculaires (OM), adapté aux hypervalents à 4 électrons délocalisés sur 3 centres (3c–4e). Plus récemment, Dunning a également proposé un modèle semi-quantitatif appelé « Recoupled–Pair Bonding ».

Lors de cette présentation un modèle de l'hypervalence fondé sur la théorie Valence Bond (VB) sera présenté, et appliqué à un ensemble de molécules prototypes : XeF2, SF4, PF5, and ClF3, ainsi que les précurseurs SF (4– state) et SF2 (3B1 state) de SF4. Ce modèle émerge et est à la fois supporté par des calculs VB de haut niveau (méthodes BOVB et VB-QMC), ce qui en fait le premier modèle garantissant que l'image qualitative proposée englobe bien la physique de ces systèmes. Il en ressort que l'ensemble des hypervalents de type 3c–4e peuvent être décrits par 4 structures de Lewis et stabilisés par résonance de type « charge-shift ». Ce modèle est également prédictif, permettant a priori d'identifier les systèmes hypervalents potentiellement stable et instables. Le lien avec les modèles de Rundle-Pimmentel et de Dunning sera également précisé.

Références :

[1] Braïda, B.; Hiberty, P. C. Nat. Chem. 2013, 5, 417-422.

[2] Braïda B.; Ribeyre T. et Hiberty P. C. Chem. Eur. J. accepté.



  • Autre
  • Image
Personnes connectées : 1 Flux RSS