Nous présentons ici plusieurs exemples, comme le N-methylacétamide, des ions solvatés ou des peptides. Dans chaque cas, les spectres calculés sont comparés aux spectres expérimentaux. Dans le but d'améliorer la représentation des déplacements de bandes observés en phase condensée, une optimisation de certains paramètres du potentiel a été réalisée.
Des outils ont été développés pour permettre l'identification et la visualisation des principaux modes de vibration. Ils reposent sur le couplage entre deux méthodes implémentées dans la suite Tinker. Les spectres réalisés via la méthode DACF (dipole autocorrelation function) fournissent les fréquences des modes d'intérêt. La méthode DMD (Driven molecular dynamics) [3] permet ensuite d'effectuer de courtes simulations en incorporant une force additionnelle, sinusoïdale de pulsation choisie, avec pour finalité de faire résonner un mode précis. On obtient, entre autres, un suivi de l'énergie absorbée par chaque coordonnée interne, et les modes résonnants sous la forme de déplacements cartésiens.
1. P. Ren and J. W. Ponder, J. Phys. Chem. B, 2003, 107, 5933
2. J. W. Ponder and al., J. Phys. Chem. B, 2010, 114, 2549
3. J. M. Bowman, X. Zhang and A. Brown, J. Phys. Chem., 2003, 119, 646